Les travailleurs de l’AGP déplorent les conditions dans lesquelles se trouve leur siège

Les travailleurs de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP) qui devrait être « la maison mère des médias guinéens » dont le siège se trouve à Almamyah dans la commune de Kaloum continuent toujours à se plaindre dans les conditions de travail. Cette nouvelle plainte qui vient talonner de nombreuses fait suite à l’arrivée de la saison hivernale qui une fois qu’il pleut les travailleurs se réveillent les pieds dans une eau souillée et nauséabonde de couleur rouge, provenant des différentes poubelles incorporées dudit bâtiment à 8 étages abritant le siège de cette agence de presse.
Mais, en plus de la vétusté de la tuyauterie du bâtiment qui abrite ce media de service public qui malheureusement n’est pas assez connu le journal Horoya, la RTG et autres médias privés il y a que l’accès à ses locaux pose d’énormes problèmes, voire même d’ennuis au personnel.
Selon certains travailleurs, une fois arrivée aux escaliers, on est accueilli par une odeur nauséabonde. Des chenilles sont visibles à l’œil nu. Mais ce n’est pas étonnant. La rentrée principale est contiguë au dépotoir d’ordures ménagères provenant des familles qui occupent les 5 derniers étages de l’immeuble.
En cette saison hivernale poursuit notre interlocuteur, les réalités dépassent tout commentaire. Avant d’arriver aux escaliers, on est obligé de faire avec attention au risque d’être contaminé par l’eau insalubre qui découle des tuyaux coupés liés aux toilettes, formant ainsi une boue sur le passage menant au bâtiment qui abrite la « Mère des médias guinéens ». D’ailleurs, à force d’éviter la saleté sur le passage, on se retrouve parfois, contre toute attente, avec des taches noires indélébiles sur les habilles, rendant ceux-ci impropres pour la prière, déplore-t-il.
De raconter, il dira que parfois, arrivé au niveau de cet immeuble de l’ère coloniale, l’on est accueilli par de la matière fécale laissée soit par des enfants, des excréments de chiens et leurs petits ou des poulets qui passent tout le temps à se pourchasser sur les lieux.
De nombreux ministres se sont succédés au département de la communication, et ont toujours fait des promesses qui ne sont pas encore réalisées, souhaitons que le ministre Makanera Kaké lui qui est ami de la presse fasse une amélioration à ce niveau. Cela encouragera les travailleurs de ce médium de continuer leur travail. Car, vous n’êtes pas sans savoir que le magazine de 22 h de la RTG est alimenté par les correspondants de cette Agence basés à l’intérieur du pays.
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