Y a-t-il des solutions à ce
phénomène?
Au sentiment de joie, animant les fonctionnaires et autres travailleurs en périodes de salaires et de grandes festivités de l’année, se mêle parfois celui d’inquiétude. Et pour cause, l’argent touché soit à la banque, soit au lieu de service, est souvent l’objet de grande convoitise des bandits de grands chemins. Généralement, ces gens sans foi ni loi opèrent à bord des taxis et autres véhicules réquisitionnés pour les besoins de la cause, quand ils ne rendent pas simplement des visites inopinées à domicile, à la suite d’une filature assidue.
Au sentiment de joie, animant les fonctionnaires et autres travailleurs en périodes de salaires et de grandes festivités de l’année, se mêle parfois celui d’inquiétude. Et pour cause, l’argent touché soit à la banque, soit au lieu de service, est souvent l’objet de grande convoitise des bandits de grands chemins. Généralement, ces gens sans foi ni loi opèrent à bord des taxis et autres véhicules réquisitionnés pour les besoins de la cause, quand ils ne rendent pas simplement des visites inopinées à domicile, à la suite d’une filature assidue.
STRATAGÈMES
Des investigations, savamment menées
par certains fins limiers, font état de ce que le succès que connait
l’insécurité en période de salaires n’est pas le fait du hasard. Le mode
opératoire des malfrats est si bien huilé, rapporte-t-on, que nul ne saurait
passer entre leurs mailles, encore moins leur tenir tête. Le temps que durent
les salaires, en bandes, ces gangsters sont postés devant les établissements
bancaires à la recherche des proies faciles. En effet, il y a le conducteur et
un ou deux gros bras attendant, à bord d’un taxi, le signal des sentinelles,
leurs complices qui prennent le soin d’épier les mouvements des potentielles
victimes. Tous sont en communication discrète, révèlent-on, grâce aux
téléphones portables. Une fois la proie ciblée, le chauffeur dirige le véhicule
vers elle non sans attirer son attention, à l’aide du klaxon.

Le salarié véhiculé, lui, a un
traitement différent. Depuis le lieu de la paye, il est filé jusqu’à son
domicile. Une fois celui-ci repéré, les bourreaux reviennent à la charge la
nuit tombée, pour mettre à exécution leur projet. Il faut relever qu’ils
inspectent au préalable le théâtre des opérations. A l’heure fatale, vous voilà
surpris par une visite inattendue. Par effraction, la maison est prise d’assaut.
Si vous êtes en position de force, tant mieux. Si ce n’est le cas, la maisonnée
est tenue en respect. Parfois, ça tourne très mal. En témoignent les nombreux
cas de viols, meurtres et autres atrocités, souvent déplorés dans certains
quartiers.
Face à cette menace réelle, des
stratégies pourraient être élaborées par les instances compétentes. Pourquoi
les forces de sécurité en civile ne pourraient-elles pas faire des patrouilles dans
les quartiers et autour des institutions bancaires, en ces périodes, histoire
d’interpeller quiconque affiche un comportement suspect?
Affaire à suivre...
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