Après des incertitudes sur sa production en Guinée, le célèbre groupe de rap français Sexion d’Assaut a finalement réussi à tenir ce samedi 16 février son concert sur l’esplanade du palais du peuple à Conakry ; mais dans une pagaille indescriptible.
Ils étaient plusieurs milliers de mélomanes venus de Conakry et de ses environs à inonder tôt dans la journée de ce samedi le Palais pour ne pas se faire conter l’évènement censé être le plus grand de ce début d’année.
Sous un soleil accablant, des fans du groupe français et de la musique urbaine ont chanté et dansé dans une ferveur totale les différents morceaux chantés par ces jeunes artistes invités à Conakry par lla structure mœurs Libre Prod du groupe Degg J Force 3.
Les spectateurs ont bien aimé la prestation du groupe Sexion d’Assaut qui a réussi à tenir le public en haleine pendant une dizaine de minutes avant qu’une pagaille indescriptible ne vienne se mêler de la fête.
Tout a commencé par le refus par les bodyguards des spectateurs munis de tickets de sponsors d’accéder aux places VIP, suivi d’altercations et de violentes bousculades à leur encontre.
Avec ce refus des ces vigiles, mobilisés pour assurer la sécurité des lieux, ces spectateurs se sont aussitôt retranchés pour revenir avec force escalader les barrières de sécurité érigées le long de l’esplanade pour protéger les artistes.
Ces spectateurs mécontents ont commencé à saccager les chaises en plastique pour en faire des projectiles à l’endroit des vigiles qui les empêchaient ‘’de mieux vivre l’évènement qu’ils attendaient depuis des mois’’.
Envahis par des jets de projectiles venus de tous azimuts, les vigiles, à leur tour, ont répliqué par le rejet des mêmes projectiles lancés contre eux.
Dans cette pagaille, le groupe Sexion d’Assaut n’a pu jouer joué pratiquement que quatre morceaux après les prestations de Soul Bang’s, de Steve, de Banlieuz’Art et d’Instincts Killers.
Cette altercation entre vigiles et spectateurs a dégénéré poussant des gendarmes à faire usage de gaz lacrymogènes, suivi de coups et blessures de plusieurs spectateurs chez lesquels l’on a enregistré des cas de syncope et d’évanouissement.
Dépassés également par la situation, des agents de la Croix Rouge se sont mêlés de la danse en transformant leur mission de sauver des personnes et leurs biens en période de crise. Certains agents de la Croix Rouge n’ont pas hésité à se ranger du côté des vigiles pour violenter aussi des jeunes fortement mobilisés pour cet évènement.
Interrogé par rapport à ces faits, le directeur général adjoint de la Meurs Libre Prod, Ablaye Mbaye s'est dit plutôt préoccupé par la sécurité des mélomanes et de ses hôtes.
Il a tout de même reconnu que ces altercations ont été provoquées par un débordement du nombre de spectateurs qui voulaient suivre le concert.
La pagaille enregistrée lors du concert de Sexion d’Assaut à Conakry relance le débat sur la problématique sur le manque criard de ‘’Palais de la Culture’’ en Guinée où des artistes peuvent tranquillement se produire sans incidents.
M B pour CONAKRYINFOS ET DIONUSPEOPLE
Ils étaient plusieurs milliers de mélomanes venus de Conakry et de ses environs à inonder tôt dans la journée de ce samedi le Palais pour ne pas se faire conter l’évènement censé être le plus grand de ce début d’année.
Sous un soleil accablant, des fans du groupe français et de la musique urbaine ont chanté et dansé dans une ferveur totale les différents morceaux chantés par ces jeunes artistes invités à Conakry par lla structure mœurs Libre Prod du groupe Degg J Force 3.
Les spectateurs ont bien aimé la prestation du groupe Sexion d’Assaut qui a réussi à tenir le public en haleine pendant une dizaine de minutes avant qu’une pagaille indescriptible ne vienne se mêler de la fête.
Tout a commencé par le refus par les bodyguards des spectateurs munis de tickets de sponsors d’accéder aux places VIP, suivi d’altercations et de violentes bousculades à leur encontre.
Ces spectateurs mécontents ont commencé à saccager les chaises en plastique pour en faire des projectiles à l’endroit des vigiles qui les empêchaient ‘’de mieux vivre l’évènement qu’ils attendaient depuis des mois’’.
Dans cette pagaille, le groupe Sexion d’Assaut n’a pu jouer joué pratiquement que quatre morceaux après les prestations de Soul Bang’s, de Steve, de Banlieuz’Art et d’Instincts Killers.
Cette altercation entre vigiles et spectateurs a dégénéré poussant des gendarmes à faire usage de gaz lacrymogènes, suivi de coups et blessures de plusieurs spectateurs chez lesquels l’on a enregistré des cas de syncope et d’évanouissement.
Interrogé par rapport à ces faits, le directeur général adjoint de la Meurs Libre Prod, Ablaye Mbaye s'est dit plutôt préoccupé par la sécurité des mélomanes et de ses hôtes.
Il a tout de même reconnu que ces altercations ont été provoquées par un débordement du nombre de spectateurs qui voulaient suivre le concert.
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