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vendredi 24 février 2012

MASSACRE DE GALAKPAYE LES PARENTS DES VICTIMES ATTENDENT LA JUSTICE.

A quelques moi de l’an un du massacre interethnique de galakpaye dans la préfecture de Yomou,les détenu accusés dans cette affaire ne sont jusqu'à présent pas jugés.

une histoire qui a tourné au vinaigre.
Au moins 25 morts, plusieurs blessés dont 17 dans un état grave et 21 bâtiments incendiés, c’est le bilan de ce conflit interethnique qui a dégénéré dans le district de Galakpaye, localité du sud-est de la Guinée. Les violences, entre autochtones originaires de la région des Kpèles et des Malinkés venus d'autres parties de la Guinée, ont éclatées dans la nuit du lundi 2 mai au mardi 3 mai 2011. Les tensions entre ethnies sont courantes en Guinée, mais habituellement à l'occasion de scrutins électorales, comme se fut le cas lors de l'élection présidentielle de 2010.


Tout a commencé par des morts mystérieuses dans la région notamment dans le district de Galakpaye près de Bignamou à Yomou où les communautés autochtones kpèles et allogènes malinkés ont décidé ensemble d’aller chercher un féticheur au Liberia voisin pour dénicher les causes de ces décès en série.

Le féticheur libérien, arrivé sur les lieux, fait des incantations et pointe du doigt un octogénaire malinké, responsable d’être à l’origine du mal. Un fétiche trouvé dans sa maison était suspect selon le féticheur. Le parent d’une des victimes présent sur les lieux, tue le mis en cause Malinké à l’aide d’une arme blanche. Ce fut alors le début du carnage, les autochtones kpèles se sont rués sur les allogènes malinkés. Des affrontements d’une rare violence s’en sont suivis entre les deux communautés qui se sont soldés à ce jour par la mort de 25 personnes, 36 selon une autre source, dont une dizaine brûlées vives.

Les forces de sécurité dépêchées sur les lieux ont procédé à de nombreuses arrestations, dont le président de la CRD, la communauté rurale de développement de Bignamou, Etienne Covana Molmou, qui a signé l’ordre de mission de la délégation partie chercher le féticheur au Liberia. De nombreux autres blessés, dont certains dans un état jugé préoccupant, ont été évacués à l’hôpital régional de N'Zérékoré, principal centre hospitalier de la Guinée forestière.

1 commentaire:

  1. je condamne cet acte comme un crime commis contre l'humanité et demande la cour d'appel de Kankan de prendre des mesures draconienne contre les responsables de ces crimes odieux.Il n'a pas été normal que la VERACITE CACHEE publie ces images horribles, car c'est inadmissible de voir des êtres humains innocemment brûlés de la sorte.

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